Les origines et les traditions de la Saint Sylvestre

Tout savoir sur le réveillon du Nouvel An!

Le réveillon de la Saint-Sylvestre est une coutume qui consiste à fêter l’arrivée du Nouvel An, en veillant jusqu’à minuit le soir du 31 décembre, dernier jour de l’année du calendrier grégorien.

La célébration du Nouvel An est la plus vieille célébration au monde. La toute première daterait de plus de 4 000 ans et était célébrée à Babylone. La nouvelle année commençait alors avec la première Nouvelle Lune qui suivait le solstice de printemps.

Chaque fin d’année déclenche la même effervescence. On attend tout excité les 12 coups de minuit, qui annonceront enfin le début d’une nouvelle année pleine d’espoir et de promesses. Découvrez l’histoire de cette fête millénaire et les traditions qui lui sont associées

L’histoire et les origines de la Saint Sylvestre

Sylvestre I ou Saint Sylvestre fut le 33ème pape de 314 à 335, sous le règne de l’empereur Constantin Ier, qui instaura la tolérance du christianisme au sein de l’Empire romain. Sylvestre est l’un des premiers saints canonisés sans avoir subi le martyre. Il est fêté le 31 décembre.

La tradition du Nouvel An remonte à Babylone, 2000 ans avant J.C. Cette fête avait lieu au printemps pour honorer le dieu Mardouk qui protégeait les récoltes.

A Rome, en 46 avant J.-C., Jules César reporte le nouvel an au 1er janvier et pour cela il créa une année de 445 jours puis cette tradition disparut et reprit au Moyen Age à des dates différentes selon les pays : les Anglais fêtaient le nouvel an en mars, les Français le fêtaient le dimanche de Pâques et les Italiens le fêtaient à Noël.

Les traditions de la Saint Sylvestre

L’aube d’une nouvelle année est l’occasion pour chacun d’entre nous de rêver un peu. Joie, santé et prospérité, tous les espoirs sont permis ! Certaines coutumes sont mêmes là pour garantir le bonheur pour toute la nouvelle année.

Promesses de mariage ou présages de longue vie, il faudra s’embrasser sous le gui !

Cette étonnante coutume nous vient tout droit de nos ancêtres celtes. Le gui, plante sacrée aux vertus médicinales, était accroché à l’entrée des habitations pour faire fuir les mauvais esprits et protéger des mauvais sorts. Sa couleur verte persistante malgré l’hiver était aussi le symbole de l’immortalité. La légende dit aussi que le gui est une plante porte-bonheur, qui permettait aux femmes d’avoir beaucoup d’enfants et aux récoltes d’être abondantes et que les couples qui s’embrassent au dessous d’une couronne de gui se marieront dans l’année.

Prendre des bonnes résolutions pour la nouvelle année :

C’est l’une des traditions les plus importantes, prendre de bonnes résolutions pour l’année qui arrive. Cette coutume nous vient des Babyloniens. Si parmi les résolutions modernes les plus populaires sont celles d’arrêter du fumer ou de se remettre à faire du sport, à l’époque des Babyloniens, la résolution la plus populaire était celle de rendre l’équipement agricole emprunté. Après tout, les bons comptes font les bons amis !

L’échange de cadeaux et la distribution des étrennes :

Les échanges de cadeaux comme la distribution des étrennes nous vient tout droit de nos ancêtres romains. Dans la Rome antique, il était d’usage de s’échanger des pièces et des médailles lors du changement d’année. Ces présents étaient comme des porte-bonheurs sources de bons présages pour l’année à venir et des gages d’amitié entre romains.

Les cartes de vœux :

La carte de vœux fait son apparition au Moyen-Age. La tradition voulait que l’on envoie un cadeau à sa famille accompagné d’une lettre de vœux, qui était peinte à la main. La première carte de vœux moderne est d’origine anglaise. Elle a été dessinée par John Calcott en 1843. Dès 1860 l’envoi des cartes de vœux remporte un franc succès et se généralise partout.

 Fêtez la fin d’année en beauté !

Depuis des millénaires, la Saint-Sylvestre est l’occasion de faire la fête et d’accueillir dans la joie et l’abondance une nouvelle année. Pas question de passer à côté, au risque de voir les douze prochains mois gâchés. Entre tradition et originalité, c’est à vous de choisir votre style de soirée !

Commencer la Nouvelle Année dans une bonne ambiance en famille ou entre amis et dans un lieu adapté à ses exigences et goûts est indispensable.

Tous les visages de la Mère Noël

La Mère Noel à travers le monde

Le déguisement de noël fait partie intégrante des fêtes de fin d’année. D’autres fêtes, comme la Sainte Lucie, qui sont beaucoup célébrées, appartiennent elles-aussi à cette période de l’année. Toutefois, ce n’est pas le personnage du Père Noël que l’on retrouve systématiquement dans tous les pays, mais d’autres figures allégoriques variant d’une zone géographique à une autre.

Malgré toutes les représentations emblématiques existantes de part le monde, notons que le rouge reste la couleur traditionnelle, n’ayant pas bougé depuis plus d’un siècle.

Quelle place occupe la Mère Noël ?

Sainte Lucie – la Mère Noël des pays scandinaves

En Europe du Nord, ce n’est autre que Sainte Lucie qui a la vocation d’apporter ou non les cadeaux aux petits enfants. Affublée également de blanc et pourpre, on fête cette dernière mi-décembre.

Également fêtée dans le Nord de l’Italie, c’est elle qui décide du sort réservé aux enfants : elle donne des cadeaux aux enfants sages et du charbon aux méchants. Les enfants lui laissent quelque chose à manger (un sandwich ou tout ce qu’ils auraient sous la main), ainsi que pour son âne volant qui l’aide à distribuer ses cadeaux. Ils ne doivent pas voir la sainte, qui leur jettera des cendres aux yeux s’ils essaient.

Befana – la sorcière de Noël italienne

La Befana appartient aux figures folkloriques, pourvue de dons, liés à la fête de la nativité. La légende dit que la Befana passe dans chaque maison où vivent des enfants la nuit précédant l’Épiphanie (le 6 janvier). Ces derniers accrochent une chaussette non loin de la cheminée ou de la fenêtre. Pour ceux ayant été bons et gentils au long de l’année, la Befana dépose dans leur chaussette des caramels ou des chocolats, en revanche, pour ceux qui n’ont pas été gentils elle remplit les chaussettes de charbon (En réalité il s’agit aujourd’hui de sucre noir comestible ou de la réglisse qui ressemble au charbon).

La Befana est souvent décrite comme une vieille femme volant sur son balai. Mais, à la différence d’une sorcière, elle est souvent souriante et porte une bourse et un sac plein de bonbons, de cadeaux, mais aussi de charbon

Babouchka – la Mère Noël russe des pays de l’Est

En Russie et dans les pays de l’Est, le Père noël prend l’apparence d’une charmante grand-mère, dénommée «Babouchka». La Babouchka russe ressemble presque trait pour trait à la Befana italienne. Son aspect coloré convient parfaitement à la culture russe. C’est pourquoi, le déguisement de babouchka est souvent utilisé pendant différentes fêtes annuelles.

Selon la légende, Babouchka était assoupie devant son feu par une froide nuit d’hiver. Trois hommes étrangers chargés de précieux cadeaux frappèrent à sa porte pour l’inviter à venir avec eux suivre l’étoile de Bethléem. Babouchka, s’estimant trop vieille, refusa. Le lendemain, prise de remords, elle remplit un panier de jouets et sortit pour rattraper les Rois mages. Cependant la neige avait effacé leurs traces. Elle questionna tous ceux qu’elle rencontrait, mais sans succès. C’est pourquoi, la fée Babouchka vient tous les ans à Noël distribuer des cadeaux aux enfants pour se faire pardonner. Elle y ajoute parfois un peu de pain noir, car c’est ce qu’elle avait offert aux rois Mages cette fameuse nuit, deux mille ans plus tôt…